L’étoffe du futur

Dans une ruelle ésotérique vénitien, où les eaux mauvaises des transitaires reflétaient la clarté vacillante des lanternes, une tisserande travaillait avec une rigueur fantastique. Ses tout habiles faisaient se transformer les fils d’or et d’argent sur son exercice professionnel, réalisant des étoffes d’une éclat inégalée. Mais ce n’était d'un côté son legs qui fascinait l’aristocratie. Ceux qui portaient ses brocarts affirmaient qu’ils révélaient l’avenir à travers leurs icônes changeants. Depuis de nombreuses siècles, son gagne-pain était devenu une devinette pour haute société culture vénitienne. Certains rois juraient ce fait inespéré d'avoir vu leur qui est à vous mariage tissé dans les petits détails d’une manche, d’autres prétendaient que la guerre, la trahison ou la brique étaient inscrites dans la trame de leurs vêtements. Pourtant, la tisserande elle-même ne semblait pas interpréter ardemment l’origine de ce ardeur. Était-ce son habileté ou un croyant inexploré dans les fils qu’elle utilisait ? La voyance par téléphone Clermont-Ferrand enseignait que tout objet, s’il était chargé d’une cause exceptionnelle, pouvait être un réceptacle de prévisions. Il était dit que certains artefacts, comme des cartes ou des perles blanches gravées, possédaient une légende et une voix intime. Peut-être que ses tissus pratiquaient faisceau de ces cadeaux touchés par une intentionnalité passée. Les commandes affluaient chaque jour, et avec elles, la attention des importants. Une famille influente italien, les Farnese, commençait à s’intéresser de peu à son genie. Trop près. Ils voulaient appréhender origine ses étoffes semblaient plus précises que n’importe quel prophétie de le lieu. Une rumeur persistait : elle ne tissait d'un côté du fil, mais une vision, une banalité occulte que seule la voyance par téléphone peut dire. Elle savait que son business attirait aussi bien l'attraction que la frayeur. Un présent aussi exclusive ne pouvait pas traîner mystique de nombreuses années. Déjà, dans l’ombre des transitaires et des palais, certains murmuraient qu’elle devait représenter surveillée, et d’autres cherchaient à jaillir le glaçon de son volupté. Elle ignorait encore que son dernier travail manuel, une store commandée par un adhérent essentiel du Conseil des Dix, allait la mettre au cœur d’une lutte entre les capacités de la explication et celles de l’invisible. Car si ses fabrications révélaient l’avenir, elles avaient l'occasion de entre autres le rectifier. Et la voyance Clermont-Ferrand rappelait extraordinairement une chose non-négligeable : toute prédiction porte en elle le poids du sort.
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